Comment porter plus de fruit ?

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Pour cette semaine, je vous propose de prolonger la réflexion entamée durant la prédication de ce dimanche de Pentecôte. Pour ceux qui n'étaient pas là, voici un petit résumé sur un des points abordés.

En Jean 15, Jésus nous compare à des sarments, ces branches qui poussent sur le cep de vigne. Il dit que nous devons demeurer en lui, rester attachés au cep (c'est lui le cep). Je vous suggère de lire Jean 15.1-17 avant de lire ce qui suit. Si vous l'avez fait, revenons sur la deuxième partie du verset 2 :

"Tout sarment qui porte du fruit, il le taille afin qu'il porte encore plus de fruit."

C'est le vigneron qui taille le sarment. On ne devrait pas avoir peur car le vigneron est notre Père céleste qui nous aime. Il taille, il émonde, il purifie. Qu'est-ce que ça signifie pour nous ?

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Ça signifie qu'il y a toujours des choses qui gênent pour que nous portions "encore plus de fruit"  (ce qui est la volonté du Père, et qui est pour sa gloire). Se peut-il qu'un sarment soit épargné de cette taille ?... (Avouons-le, on aimerait bien) S'il est déjà mort, oui, mais son destin ne fait pas envie (voir le verset 6). Mais si c'est un sarment qui porte du fruit ("tout sarment qui porte du fruit"), le vigneron le taille.

Le vigneron (Dieu le Père) veut tailler tout sarment, donc moi aussi !

Un vigneron ne laisse pas tout pousser dans sa vigne. S'il ne la taille pas, les sarments vont continuer à pousser, ils s'allongeront, ils se transformeront en bois, et ils produiront de moins en moins de fruit. Le vigneron doit même enlever des grappes ! Il sélectionne les meilleures et les laisse pousser, mais il taille celles qui ne produiront rien ou presque rien.

C'est étonnant : le vigneron n'enlève pas que des branches malades. Il enlève aussi des parties qui semblent bonnes à garder. Si j'allais tailler la vigne (moi qui ne suis pas vigneron), je laisserais sûrement plein de branches inutiles et nuisibles à la production du fruit.

Parallèle avec notre vie : il n'y a pas que les choses mauvaises, les péchés, que le Seigneur doit ôter pour que nous portions du fruit en abondance. Il y a sans doute des parties de nos vies, de nos agendas, de nos préférences, de nos priorités... qui devraient être taillées pour que nous portions plus de fruit.

Ces choses ne sont pas forcément mauvaises en soi, elles ne peuvent pas nous être interdites. Mais si elles nous empêchent de porter du fruit (et pour cela il faut demeurer en Christ, et que ses paroles demeurent en nous...), il faut que le sécateur du vigneron s'en occupe.

Mais le Seigneur nous laisse libres ! Quand le vigneron taille un sarment, il ne lui demande pas son avis. Mais quand le Seigneur veut nous "tailler", il respecte notre liberté. Ainsi, chacun de nous peut accepter ou pas d'être émondé, taillé, purifié.

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Je vous suggère une prière (à adapter et prolonger par chacun) :

"Seigneur, j'ai compris que tu veux que je porte plus de fruit. Je sais que mes efforts ne seront pas suffisants, voire inefficaces (relire les versets 4 et 5). J'ai compris que tout sarment qui porte du fruit, tu le tailles pour qu'il porte encore plus de fruit. J'accepte que tu fasses cela en moi. Je te demande de me montrer s'il y a quelque chose en moi que tu veux tailler."

Il n'y a rien de magique dans cette prière, je l'ai juste écrite pour vous aider, pour donner un exemple de ce qu'on peut demander au Seigneur. À la lecture de Jean 15, c'est une prière qui me vient à l'esprit. Que le Seigneur vous conduise dans votre réflexion et qu'il réponde à cette prière pour que nous portions tous plus de fruit.

 

Prolongement suggéré :

Relire Jean 15.1-17 et essayer de répondre à la question qui vous taraude sûrement : Qu'est-ce que ce fruit ? (Du raisin, OK, mais en nous, pour Dieu ?...)

Bonne semaine à tous. Restez attachés au cep.

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